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  • Photo du rédacteurAgathe

Ma traversée Tanger - Agadir


Fin novembre 2022...


Quand nous sommes revenus de notre road trip au nord du Maroc, une fenêtre météo s’annonçait bien, tous les bateaux copains qui se trouvaient avec nous dans le port de Tanger allaient traverser vers Agadir ou vers les îles Canaries. Papa et maman hésitaient à y aller, ils étaient un peu fatigués et ils voulaient rester plus longtemps à Tanger pour visiter.

Malgré cela, ils finirent par se décider car la fenêtre météo était bonne et nous partions le lendemain.


Vers neuf heures du matin, nous sortions de notre place de port, j’enfilais mon gilet, mes chaussures, mes gants, mes lunettes, tout ce qu’il fallait. Papa était aux moteurs, maman préparait les amarres, Claire et Antoine étaient à l’avant, et Anne était avec papa.


Papa commença à s’installer au quai de la pompe à essence pour faire le plein. Il arrêta les moteurs, et descendit pour aller voir la douane pour faire les papiers de sortie de Tanger et récupérer notre drone. Malheureusement nous fûmes retardés de trois heures à cause de toute cette procédure, mais nous partîmes quand même.



Quel sentiment puissant je ressentis de voir Tanger s’éloigner, une ville pleine de richesse, mais en même temps de pauvreté dans chaque petite rue de la médina. Une ville touristique.


Au départ, une petite houle de tous les côtés venait secouer le bateau. Avec la Méditerranée, nous étions habitués.



La houle s’aggrava, ce qui rendit maman malade les jours qui suivirent. Elle vomissait, et ne pouvait pas sortir de la cabine sans fermer les yeux. Ce ne devait pas être drôle. Quant à moi, je me sentais parfaitement bien, pas l’once d’un mal de mer pendant cette traversée. Cela ne veut pas dire que je suis prête pour la transat, car sa fatigue beaucoup, beaucoup !



Revenons à nos moutons ! Nous entamions notre deuxième jour, papa se reposait, et maman me demandait de veiller pendant qu’elle se reposait sur le siège derrière moi.


Quand soudain je vis « des dauphins » ou plutôt un dauphin ! J’essayai de contenir ma joie pour ne pas déranger maman, j’appelai Antoine pour qu’il le voit, et il arriva très rapidement. Le dauphin resta très longtemps à l’avant du bateau !


Lili et Naïa, nos deux chattes, se comportèrent très bien pendant la traversée, elles étaient capout, mais le dernier jour, elles allaient parfaitement bien !


Nous arrivâmes le quatrième jour. Il faisait nuit déjà, avec Antoine et Claire nous regardions un film dans le carré ! Papa et maman étaient dehors ; ce n’était pas très rassurant de les entendre parler fort, car papa, pendant plus d’une heure surveillait à l’avant avec une lampe torche s’il y avait des casiers. Vous voyez, les filets des pêcheurs que l’on appelle « casier », ils peuvent s’enrouler dans les hélices, et ça, ce n’est pas bon du tout, il vaut mieux les éviter !



On voyait au loin de petites lumières qui s’agrandissaient au fur et à mesure que l’on se rapprochait. C’était Agadir, un spectacle magnifique à voir, et je pense d’ailleurs que l’on ne peut vivre ça qu’en bateau, quand on a envie d’arriver, et que l’on voit ça devant nous, c’est incroyable.



 

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