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  • Photo du rédacteurMarion

Où est ma maison finalement ?

C'est très étrange ce que je ressens en revenant à Paris après tous ces mois loin de France, de la vie sédentaire, de la vie terrienne... Ce qui me vient spontanément c'est que finalement je me sens chez moi nulle part et partout à la fois.

Oui, c'est ça...

Où est ma maison finalement ?


Je perçois une grande différence entre me sentir dans un endroit connu et me sentir chez moi... Paris, j'y ai grandi et passé mes 30 premières années. J'y retrouve souvenirs et repères. Dans un sens, je m'y sens « chez moi ». Mais en même temps plus vraiment... En tout cas pas plus qu'ailleurs... Un peu parce que je suis contente de ne plus y vivre, pour de nombreux aspects, mais surtout parce je mesure combien « chez moi » peut-être partout où je me trouve, indépendamment du lieu géographique et du fait qu'il soit connu ou inconnu... À condition que je me sente en sécurité dans ma maison intérieure.

À condition que je sente mes fondations solides, que je me sente ancrée. En paix.

À condition que je respire et prenne plaisir à respirer, que je me sente vivante.


À chacune de nos escales, malgré les moments souvent éprouvants, inconfortables et usants de ma vie de mère en mer, malgré l'insécurité multiple dans laquelle cette nouvelle vie nous plonge, grâce au travail intérieur que j'ai fait depuis de longues années pour gagner en sécurité intérieure, je me suis sentie « chez moi ». Equipée d'une ancre suffisamment solide pour me stabiliser, me donner des repères et me poser n'importe où. Apaisée par un sentiment de plénitude intérieure. Une ancre qui me donne la sensation d'avoir des ailes et l'envie de les déployer.

Oui ! Des ailes ! C'est ça ! Des ailes. Des voiles. Qui me donnent l'envie d'explorer, l'envie de me relier plus encore à moi-même, au Monde, à la Vie.


Une ancre et des voiles...



Je le savais. C'est ce qui m'a permis d'oser. Je l'expérimente plus encore aujourd'hui. Je le confirme.


« Chez moi » ne se trouve donc pas « quelque part », mais partout, partout où je me trouve.


Quel soulagement de ressentir cela, d'assimiler que mon havre est bien là, enraciné en moi. Que je peux m'y réfugier à chaque instant et donc m'autoriser à oser ! À larguer mes amarres, déployer mes voiles et naviguer sans crainte...



 

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